• Prison avec sursis pour du travail dissimulé sur un chantier (Paris-Normandie - 08/10/2012)

    « Je ne connais que lui. Quand il m'a recruté, il savait que j'étais en situation irrégulière », a déclaré l'un des quatre ressortissants égyptiens découverts sur un chantier au Havre, le 30 mai 2007. Bien qu'il ne soit pas le gérant de droit de la société, le prévenu de 36 ans, également égyptien, doit répondre d'avoir pris l'initiative d'embaucher des clandestins. 

    S'intéressant aux papiers des ouvriers travaillant sur la construction d'un établissement hospitalier, la police aux frontières découvre ce jour-là les quatre employés de la société effectuant des travaux de peinture en sous-traitance. Trois d'entre eux affirment fermement connaître uniquement le prévenu. Le mis en cause, domicilié en région parisienne, est aux yeux des autres intervenants sur le chantier « chef d'entreprise ». Mais pour le gérant légal de la société, il n'en est rien. « A la limite, c'est un commercial non-rémunéré », formule-t-il lorsque les enquêteurs remontent à lui.
    De son côté, convoqué à plusieurs reprises par la police, le prévenu, en situation irrégulière à l'époque, fait la sourde oreille. A la barre, il se défend d'avoir « essayé de tirer profit d'une situation qui le dépasse », répète son avocat. Reconnu coupable de travail dissimulé et d'emploi d'étrangers non munis d'autorisations, il écope de six mois de prison avec sursis simple. S'il dit s'être éloigné de la société, il affirme travailler « toujours dans le bâtiment ».


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